Nous sommes allé à la rencontre des joueurs du Nantes Basket Hermine (NBH – Pro B) directement à la Salle Sportive Métropolitaine pour parler basket et équipements. Le premier joueur à nous avoir reçu est l’expérimenté et très sympathique Jérôme Sanchez – athlète Peak de 31 ans – qui a répondu à toutes nos questions avec une énergie qui fait plaisir !
basketpack : Salut Jérôme. Pour nos lecteurs qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter, toi et ton parcours, en quelques phrases.
Jérôme Sanchez : Bonjour à tous. Jérôme Sanchez, ailier au NBH depuis 2 ans maintenant. Avant d’arriver ici je suis passé par Boulazac et Bourg-en-Bresse en professionnel, ou j’ai fait de la Pro A (l’actuelle Betclic Elite) et de la Pro B. Je viens de la région lyonnaise, j’ai été formé en centre de formation à Lyon Villeurbanne et Bourg-en-Bresse.
basketpack : On peut dire que tu as énormément d’expérience dans les championnats professionnels français : plus de 100 matchs en Jeep Elite/Pro A et plus de 250 matchs en Pro B. C’est déjà un bel accomplissement, car on sait que la longévité à haut niveau est très difficile dans un sport comme le basket. À ce stade de ta carrière, quels sont tes objectifs ?
Jérôme Sanchez : Je n’ai pas les chiffres précis en tête mais je pense que c’est à peu près ça. J’ai fait 4 saisons en Jeep Elite donc ça correspond bien à tes chiffres. Je commence en effet à être expérimenté (rires). Pour mes objectifs, ça serait vraiment cool de retrouver l’élite du basket français, avec le NBH ça serait encore mieux. Après, je veux prendre du plaisir, c’est mon moteur dans la vie. Il faut profiter de chaque moment, car la carrière d’un basketteur est en effet éphémère, on ne fera pas ça toute notre vie… Actuellement, je suis bien à Nantes, on a une belle équipe et de belles infrastructures. J’ai déjà vécu deux montées avec Bourg-en-Bresse et Boulazac, et j’aimerais vraiment revivre ça ! Mais on sait que la Pro B est très dense : on peut perdre contre tout le monde et battre tout le monde cette saison.
basketpack : On passe à l’actualité : le championnat de Pro B est très serré, on a compté 9 équipes à égalité… quels sont les objectifs du NBH ?
Jérôme Sanchez : C’est vraiment dense cette saison ! Il n y a plus vraiment de certitudes, il faut être prêt à chaque match car tout peut arriver. C’est un peu bateau comme réponse, mais on veut viser le plus haut. On veut clairement faire les playoffs. Après, la Pro B est ouverte, à nous de nous mettre dans le bon wagon avec ce mois de décembre qui va nous permettre de nous jauger avec plusieurs décisifs.
basketpack : On passe à la partie équipementier – on est ravi d’avoir la chance d’interviewer un athlète Peak – après David Michineau, Marie-Eve Paget et Edouard Choquet – tu es le 4ème ! Tu travailles avec Peak depuis quand ?
Jérôme Sanchez : Si je te dis pas de bêtise, c’est ma 4ème saison – 5ème max. C’est venu car un de mes meilleurs amis – Rémi Lesca – m’a mis en relation avec Peak lorsque j’étais à Boulazac. Il était sponsorisé par Peak depuis son concours à 3 points lors du all-star-game à Bercy. J’avais remarqué que les chaussures Peak devenaient de plus en plus jolies, il m’a dit qu’elles étaient confortables, donc j’ai voulu tester ! Comme beaucoup de basketteur j’étais un pro Nike à la base. Peak m’a envoyé deux paires pour tester pendant 2 semaines. A l’issue du test j’avait le choix de travailler ou non avec eux. Il m’avaient envoyé des signatures de TP. Le test m’a clairement convaincu, j’ai été pleinement satisfait et à partir de la on a commencé à travailler ensemble. Depuis tout se passe super bien au niveau du partenariat.
basketpack : As-tu déjà travaillé avec un autre équipementier durant ta carrière ?
Jérôme Sanchez : Malheureusement, individuellement non ! La seule année ou j’étais obligé de porter une marque c’était quand j’étais espoir à l’ASVEL. On devait porter du Converse, avec la gamme D.Wade de l’époque, mais on a été 5 ou 6 joueurs à avoir cassé la chaussure durant la saison ! Ce qui n’était pas très rassurant… j’en faisait partie évidemment (rires). Ce partenariat n’a duré qu’une saison.
basketpack : En quoi consiste ton contrat avec Peak ?
Jérôme Sanchez : En gros je reçois un premier colis en début de saison, avec des vêtements, sous vêtements, chaussettes et quelques paires de chaussures. En plus de ça, j’ai accès aux produits Peak via une dotation qui me permet de renouveler mes équipements comme je le veux. Les années précédentes, j’avais le droit à un certain nombre de paires de chaussures sur l’année. Le nombre de chaussure, la dotation, tout ça variait selon si je jouais en Pro A ou en Pro B car on a pas la même exposition selon le niveau auquel on évolue. Aussi, si jamais il y a un événement Peak, je dois me tenir disponible – même si ce n’est pas encore arrivé pour l’instant. Enfin, je dois communiquer si possible sur les réseaux sociaux lorsque je reçois des produits Peak. Je suis en contrat exclusif Peak donc je ne dois pas porter d’autres marques en match officiel. Sauf bien sur tout ce qui est lié à mon contrat avec le NBH, qui a son propre partenaire – Kappa – pour la conception des maillots officiels.
basketpack : Kappa est très présent en Betclic Elite et en Pro B au niveau des clubs. As-tu aussi des obligations de la part de Kappa ?
Jérôme Sanchez : Pas vraiment à titre personnel. Tout se passe au niveau du club : par exemple on a des survêtements Kappa floqués avec le logo NBH – comme celui que je porte en ce moment – en plus des maillots, et vu qu’on représente aussi le club, on porte naturellement du Kappa car on porte les affaires du club. Donc c’est indirect, car je n’ai pas de contact directement avec l’équipementier.
basketpack : On t’a vu récemment jouer avec une Peak Lou Williams 3 – une excellente chaussure avec laquelle j’ai pu jouer aussi. Quels sont les modèles avec lesquels tu joues lors de ce début de saison ?
Jérôme Sanchez : La Lou Williams uniquement cette année ! Sincèrement, c’est une super chaussure : confortable et performante, j’ai adoré la version « MLK » moi aussi. Au niveau de la signification et aussi de la chaussure en elle-même. Je vais continuer avec ce modèle; j’avais essayé les dernières TP mais je les trouve en dessous de la Lou Williams en terme de confort. Je vais bientôt tester la nouvelle signature de Andrew Wiggins qui arrive en France, je suis pressé de la tester. En tout cas la Lou Williams 3 est validée de mon côté ! L’an passé je jouais déjà avec cette chaussure.
basketpack : As-tu testé la Peak Godzilla ?
Jérôme Sanchez : Malheureusement, je n’ai pas eu cette chance, moi (rires) ! Dans ma taille c’est pas facile de la trouver ! Je fais du 47. Je suis un peu culture « geek/comics » sur les bords donc cette chaussure me tente vraiment beaucoup, c’est un peu frustrant pour moi de ne pas l’avoir… tu me diras ce que tu en penses ! En tout cas je vais la tester cette saison.
basketpack : Combien de paires en moyenne tu utilises sur une saison professionnelle ?
Jérôme Sanchez : Je dirais environ 2 paires par trimestre, donc j’en utilise à peu près 6 par saison.
basketpack : Comment tu choisis tes chaussures ? Quel critère technique est le plus important pour toi ?
Jérôme Sanchez : Plus jeune, c’était l’esthétique (rires) – j’ai même joué avec des Air Force 1 sans aucun amorti juste parce qu’elles étaient jolies ! Mais maintenant je m’en fous un peu de l’esthétique même si j’aime avoir un coloris qui va avec mon maillot. Le plus important pour moi c’est le confort, clairement. Priorité aux genoux et aux chevilles !
basketpack : Quel est ton Top 3 des meilleurs des meilleures chaussures de basket avec lesquelles tu as joué ?
Jérôme Sanchez : Aie, c’est difficile ça ! Je dirais la Kobe en premier, mais je ne me souviens plus exactement du numéro, il y en a eu tellement. Les Kobe ne m’ont jamais déçues. J’ai aussi adoré les Huarache de Nike. Et sinon, je place également la Lou Williams de Peak dans mon top 3 !
basketpack : Quel est le top 3 des joueurs les plus forts que tu as affronté ?
Jérôme Sanchez : C’est pas facile non plus, laisse moi chercher dans mes souvenirs ! En premier je mets un pote (rires) : Paul Lacombe, que je mets hors catégorie ! Sinon, en équipe de France jeune, j’ai joué contre Sloúkas, Motiejūnas, et Enes Kanter… des gars qui ont réussi quoi ! C’est hyper difficile car en Pro A j’ai croisé beaucoup de très bons joueurs. Sinon, j’ai joué contre Boris Diaw en Pro B lors du dernier lockout NBA !
basketpack : Top 3 de tes joueurs préférés all-time ?
Jérôme Sanchez : Premier joueur : Magic Johnson, je suis un fan complet, pour le showtime, l’altruisme… régaler les copains quoi ! Ensuite, Juan Carlos Navarro… je suis un grand fan également et j’ai joué contre lui en fait… mais sur le banc en Euroligue (rires). Enfin, je prends LeBron James, au-delà de sa puissance, je me retrouve plus en lui que dans un autre joueur car il est altruiste et fera toujours le bon choix. Son QI basket correspond vraiment à ma vision des choses, c’est encore un joueur incroyable à son âge.
basketpack : Pour terminer : pourquoi tu portes le numéro 5 ?
Jérôme Sanchez : J’ai toujours porté le 13 ou le 5. Mon père portait le 13 et ma mère le 5. Petit, j’ai souvent eu le 5 et lorsqu’il n’était plus disponible je prenais le 13. En pro, le numéro 13 est souvent disponible à cause de l’aspect superstition auquel je ne crois pas du tout donc je l’ai souvent porté. En arrivant à Boulazac le 13 était pris, donc je suis revenu au 5, numéro de ma mère, que j’ai décidé de conserver en arrivant à Nantes !
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