Aujourd’hui partenaire de grands athlètes NBA comme Kawhi Leonard, Zach LaVine ou encore Dejounte Murray, la marque New Balance n’a pas toujours été présente en NBA. En 1983, soit sept ans après la fusion entre l’ABA et la NBA, la marque américaine s’immisce sur les parquets avec une chaussure : la New Balance BB480, une paire qui réunit toutes les attentes de l’époque : l’amorti et la légèreté. Mais cette dernière deviendra très rapidement obsolète à l’arrivée de la New Balance 550. Très vite, c’est donc cette dernière qui va rencontrer une belle hype est qui va même être comparée à la Nike Dunk Low.
James Worthy s’est vu offrir 1.2 millions d’euros pour porter des New Balance. L’équipementier américain était également sur le coup pour signer Michael Jordan, mais les exigences de son agent à l’époque étaient trop importantes : une chaussure à son nom, une ligne de vêtements, un pourcentage sur chaque article vendu et un énorme budget promotion. C’était trop pour New Balance, adidas et Converse, et comme on le sait c’est Nike qui rafle la mise.
Congratulations to @kawhileonard on his signing with @newbalance , a great company , a great shoe ! pic.twitter.com/4p12Qv9Dvn
— James Worthy (@JamesWorthy42) December 6, 2018
La légende des Lakers a donc eu sa propre collection avec New Balance – la « Worthy Express » – mais très vite la marque se fait devancer techniquement par Nike et Reebok, qui mettent en place des technologies innovantes : le Air Zoom pour la marque au swoosh ou encore la Pump pour Reebok. Durant les années 2000, New Balance se concentre sur son cœur de métier, le lifestyle, et se met un peu en retrait sur le segment du basketball. Puis, en 2014, la marque décide de rééditer la James Worthy 740, une première pour New Balance qui n’avait jamais réalisé ce genre de coup marketing auparavant.
En 2018, New Balance effectue son retour au premier plan sur le marché de la NBA en réalisant un grand coup : la signature de Kawhi Leonard qui quitte alors Jordan Brand ! Les Finals NBA de Toronto auront boosté les ventes de sa première signatures, la Kawhi 1. L’équipementier aura même surfé sur son shoot iconique face aux Sixers en playoffs avec un modèle « Four Bounces » en référence au nombre de rebond du ballon sur l’arceau lors du désormais mythique buzzer beater.
Depuis, la marque ne cesse de grandir avec de jolis noms accrochés comme Zach LaVine, le jeune Dejounte Murray ou encore Jamal Murray. Ils enchaînent les paires performances pouvant être portées par n’importe quel joueur, mais seul « The Klaw » a pour l’instant droit à sa paire signature – la Kawhi 2.
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